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Mais venons-en à la pièce de consistance : le bouilleur. Déjà un super truc, tous les moteurs sont à injection directe, aussi bien les diesels que les essences. De ces derniers, le plus puissant est un V6, un bloc d'origine Holden. Ce moteur a été développé par la filiale australienne de General Motors pour remplacer le V6 3.8 litres d'origine Buick que cette filiale utilisait jusqu'alors. C'est une mécanique très moderne, culasse et bloc en aluminium, 4 soupapes par cylindre, distribution variable et injection électronique, comme l'accélérateur (pas de câble). Ce moteur est proposé sur différentes Holden avec une cylindrée de 3564 cc, et il est disponible en 2 puissances : 175 kW (avec 2 arbres à cames en tête), et 190 kW (avec 2 doubles arbres à cames en tête, un pour chaque rangée de cylindrée).
Appréciable en Australie, la cylindrée de 3.6 litres était un peu trop pour l'Europe, et elle a donc été descendue à 3.2 litres, pour la mettre aux standard allemand. Cette contrainte, plus le souci de donner au moteur un caractère Alfa, a conduit les ingénieurs italiens à concevoir une distribution et une alimentation totalement originales. Au final, on a un bloc de 3195 cc, qui donne 191 kW (260 ch) à 6200 tr/mn, avec un couple de 322 Nm à 4500 tr/mn.
Dans cette 159, cela permet selon le constructeur une vitesse de pointe de 240 km/h, avec un kilomètre départ arrêté parcouru en 27.5 secondes. Quant à la consommation, la moyenne européenne la situe à 11.5 l/100 km, ce qui est largement en-dessous du vieux bloc Alfa dont les origines remontaient aux années 1970.
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